De plus en plus de personnes avec une activité professionnelle s’occupent d’un proche en situation de handicap, malade ou en perte d’autonomie liée à l’âge.
La majorité des aidants sont des membres de la famille : conjoint, parent, enfant ou de l’entourage. Les aidants peuvent intervenir pour une aide ponctuelle, par exemple les courses ou les tâches ménagères. Mais ils peuvent aussi assurer des tâches plus nombreuses ou plus techniques qui demandent plus de temps et qui peuvent les amener à avoir des difficultés à concilier leur rôle d’aidant avec leur activité professionnelle.
Des aides existent : par exemple le congé proche aidant, aujourd’hui indemnisé, permet de cesser son activité professionnelle pour prendre en charge un membre de sa famille, justifiant d’un taux d’incapacité permanente au moins égale à 80 % ou bénéficiant de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) au titre d’un classement GIR 1à 3 qui désignent les différents degrés d’autonomie.
D’une durée de 3 mois renouvelable, dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière, il s’adresse à tout salarié : fonctionnaire, travailleur indépendant et personne en recherche d’emploi. Pour en bénéficier, il faut faire une demande auprès de l’employeur en indiquant la durée du congé ou l’aménagement de temps de travail souhaité.
La demande à l’employeur doit être accompagnée :
Vous pouvez bénéficier d’une indemnisation : l’allocation journalière du congé proche aidant, en déposant une demande à votre CAF.
L’employeur ne pas refuser le congé, sauf si le salarié ne remplit pas les conditions. Le salarié peut contester le refus de l’employeur par la saisine du conseil de prud’hommes.