
Faire face aux imprévus ou anticiper une dépense exceptionnelle nécessite de disposer d’une épargne sûre et accessible à tout moment.
C’est la vocation de l’épargne dite "de précaution". Une étape incontournable pour toute personne prévoyante.
L’épargne de précaution est un prérequis avant de se lancer dans d’autres placements en vue du financement d’un projet (achat immobilier, travaux, voyage…) ou de bâtir un capital à utiliser à la retraite ou à transmettre.
Une bonne épargne de précaution doit allier sécurité et disponibilité. Dans cette optique, les livrets réglementés – livret A, livret de développement durable (LDD), livret d’épargne populaire (LEP), compte d’épargne logement (CEL) – et les livrets bancaires sont tout indiqués. Ils permettent d’effectuer des versements réguliers et ainsi, à son rythme, d’amasser progressivement des fonds plus ou moins importants.
Seul bémol : leur rémunération, souvent faible. L’un des attraits des livrets réglementés réside dans leur régime fiscal d’exception. Résultat, si le livret d’épargne populaire (LEP) reste l’apanage des plus modestes, les contribuables les plus imposés ont tout intérêt à faire le plein en priorité sur leur livret A et livret de développement durable (LDD).
Selon sa situation (salarié, indépendant, retraité…) et le nombre de personnes au foyer, il est recommandé de disposer d’une épargne de précaution de 2 à 6 mois de revenus.
POUR EN SAVOIR PLUS Consultez notre fiche consacrée aux livrets bancaires. |
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Fiche réalisée avec l'Autorité des Marchés Financiers.