Comment limiter la pollution lumineuse dans mon jardin ? avec l'Office français de la biodiversité
Bonjour ! Je voudrais éclairer mon jardin la nuit, mais j’ai entendu parler de pollution lumineuse. Quels bons gestes puis-je adopter ?
Des technologies de plus en plus accessibles en termes de coût et de simplicité d’installation peuvent inciter à éclairer plus que nécessaire les extérieurs d’une maison. Or, la lumière artificielle nocturne génère une pollution lumineuse qui impacte négativement la faune, la flore et les écosystèmes, y compris dans nos jardins.
Sachez tout d’abord qu’il existe une réglementation en matière d’éclairage extérieur.
Des prescriptions ont effectivement été fixées en 2018, notamment sur les éclairages de sécurité et de confort des particuliers, c’est-à-dire, par exemple, des éclairages de cheminement dans son jardin, l’entrée de son garage ou de sa maison. Il est également interdit pour tous, d’éclairer l’eau, qu’il s’agisse d’une mare, d’un bassin, d’un étang, car les milieux aquatiques sont particulièrement sensibles à la lumière artificielle nocturne. Dans tous les cas, la responsabilité de chacun est de limiter autant que possible l’éclairage extérieur la nuit.
Le moindre éclairage a un impact sur la biodiversité.
Même une simple veilleuse LED pourtant plus économe en énergie, peut constituer un piège pour des insectes. La lumière artificielle supprime et fragmente les milieux de vie des espèces, qui n’iront plus dans les zones éclairées. Elle perturbe les relations entre les espèces. Elle affecte aussi le sommeil des animaux diurnes et le cycle biologique de la flore.
Donc, si vous avez besoin d’éclairage, il est préférable de miser d’abord sur la sobriété lumineuse et d’installer des éclairages qui auront le moins d’impacts possibles.
En résumé, voici ce qu'il convient de faire :
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> Pour en savoir plus, consultez le site de l'Office français de la biodiversité.