En complément du crédit, l’achat de sa résidence principale nécessite un solide apport personnel. Un effort d’épargne régulier sur plusieurs années s’impose donc avant d’envisager une telle opération.
Une bonne habitude à prendre le plus tôt possible.
Elle permet notamment le jour J de démontrer à la banque son sérieux et sa capacité à rembourser un prêt.
Pour accorder un crédit immobilier, la plupart des banques exigent des acquéreurs un apport personnel de 10 à 20% du prix du logement, hors frais de notaire. Ces frais représentent environ 8 % du montant de l’achat pour un logement ancien (2 à 3% dans le cas d’un logement neuf) et nécessitent également un financement hors crédit. Autre atout : plus le montant de l’apport personnel est élevé, plus les conditions de crédit sont favorables.
Pour constituer ce pécule, il existe deux produits dédiés, le compte d’épargne-logement (CEL) et le plan d’épargne-logement (PEL). Ces placements permettent d’ouvrir des droits à prêt si d’autres conditions sont réunies comme votre solvabilité.
Vous pouvez aussi choisir d’autres placements à plus ou moins long terme, suivant la date à laquelle vous planifiez votre projet. A court terme (moins de deux ans), optez en priorité pour des supports liquides, tels les livrets défiscalisés (livret A, livret d’épargne populaire, livret de développement durable et solidaire).
Si vous disposez de quatre ans et plus devant vous, vous pouvez opter pour un contrat d’assurance-vie ou utiliser votre épargne salariale (PEE, PER) en choisissant des produits peu ou moyennement risqués. Contrairement au PEL et au CEL, ces placements n’offrent pas d’avantage spécifique pour votre prêt.
POUR EN SAVOIR PLUS
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Fiche réalisée avec l'Autorité des Marchés Financiers.