La sylviculture consiste à accompagner et orienter l’évolution naturelle des forêts pour qu’elles répondent aux besoins de la société et de l’environnement. C’est une activité qui s’étend sur un cycle long lié à la production d’arbres. Pour un chêne par exemple, cela peut aller de 180 à 220 ans.

 

En France, ¾ des forêts sont privées et le quart restant est public. Quel qu’il soit, le propriétaire d’une forêt en a les bénéfices, mais aussi les charges et la responsabilité.

 

La réglementation impose à tout propriétaire, au-delà d’une certaine surface, de s’inscrire dans une gestion durable de sa forêt pour assurer la pérennité de son patrimoine. Ainsi, toute intervention doit être planifiée et prévue à moyen et long terme et doit être conforme à des pratiques établies régionalement. Ces interventions sont inscrites dans des documents de gestion durable validés par l’administration.

 

Rien n’est fait au hasard. En France on a plus de 3 siècles de gestion forestière, c’est donc une culture forte qui s’est construite et qui évolue tous les jours avec des usages et des méthodes différentes. On le voit, entre autres, avec le changement climatique qui nous oblige à nous adapter.

 

Il faut toujours garder en tête que dans une forêt bien gérée, récolter un arbre et le transformer, c’est bon pour la planète !