Oui aux fruits et aux légumes sans emballage ! avec Familles Rurales
Etienne : "Dans mon supermarché, je vois beaucoup de produits frais sous plastique, même des fruits et légumes bios". Cela n’est-il pas mauvais pour l’environnement ?".
Malheureusement si Etienne ! Nous trouvons encore beaucoup de produits emballés, voire sur-emballés dans les rayons des supermarchés. Comme vous l’avez souligné, c’est un problème écologique, mais cela coûte aussi plus cher au consommateur !
D’après une enquête menée en 2020 par Famille Rurales, 78 % des produits bio vendus dans les enseignes discount, et 57 % de ceux vendus en hyper/supermarchés font l’objet d’un "suremballage". Il s’agit par exemple de pommes en barquettes ou de fruits et légumes vendus à l’unité sous plastique…
Cela entraine une production de déchets inutiles. Ces déchets sont source de pollutions. La plupart ne sont ni recyclables ou ni recyclés.
Alors que très souvent, il ne servent à rien ! Ni d’un point de vue sanitaire, ni pour la conservation des aliments, sauf pour les plus fragiles, comme par exemple, les petits fruits rouges. L’emballage des fruits et légumes n’est pas une obligation, y compris en bio.
Alors quel est son véritable intérêt ?
Il n’y en a généralement pas pour vous. L’emballage à l’unité ou par lot permet en revanche aux professionnels d’indiquer un prix au "paquet" et non plus au kilo, rendant toute comparaison impossible. Par exemple, un lot de 4 pommes peut afficher un prix de 1,99 € et donner l’impression d’être au même prix que les pommes en vrac voisines, affichées à 1,99 €/kg. Or il n’en est rien ! Le lot pèse souvent moins de 1 kilo ! Il revient finalement à 2,49 €/kg pour un lot de 800 g soit 25 % plus cher !
La loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire prévoit, à compter de 2022, l’interdiction de présenter à la vente des fruits et légumes frais non transformés avec un emballage contenant du plastique. A l’exception des lots de 1,5 kilogramme ou plus et des fruits et légumes les plus fragiles.
Pour les plus fragiles, l’interdiction entrera progressivement en vigueur les années qui suivent.
En résumé :
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