Lorsque l’on se sépare de son partenaire, il faut bien sûr penser à la garde des enfants s’il y en a, ainsi qu’au partage des biens… Mais vos finances doivent également être réorganisées. Et la gestion des comptes bancaires devient vite urgente. Voyons avec la Banque de France et l’Union des CTRCE/ALPC en Nouvelle Aquitaine, comment éviter les mauvaises surprises.
Un compte joint fonctionne sur le principe de la solidarité. Chacun des cotitulaires peut réaliser seul des opérations, mais reste également responsable de celles effectuées par l’autre. Par exemple, si votre ex-conjoint émet un chèque sans provision, la banque pourra aussi se retourner contre vous. C’est pourquoi, en cas de séparation, le premier réflexe doit être de demander la désolidarisation d’un éventuel compte joint.
Pour cela, envoyez à votre banque une demande écrite de désolidarisation en lettre recommandée avec accusé de réception et informez votre ex-conjoint de cette démarche.
Dès réception, le compte n’est plus "joint" mais devient "indivis": chaque opération nécessitant la signature des 2 cotitulaires. Aucun ne peut plus agir seul, ce qui sécurise la situation.
Si votre ex-conjoint est d’accord, et si vous n’avez plus de charges communes, ce compte pourra être clôturé. Mais sachez que tant que la désolidarisation n’est pas demandée et enregistrée, la solidarité financière continue. Il ne faut donc pas tarder.
Vous devrez alors, si ce n’est pas déjà le cas, disposer d’un compte individuel pour percevoir vos revenus et gérer vos dépenses courantes en toute autonomie.
Pensez également à prévenir vos créanciers afin de mettre à jour vos prélèvements sur ce nouveau compte. Notez que même séparés, certaines charges peuvent temporairement rester communes (loyer, crédits, impôts…).
Listez-les et choisissez comment les régler, soit depuis un compte encore commun, soit par virements depuis vos comptes individuels.
Enfin, pensez également à révoquer les procurations éventuellement actives sur vos comptes individuels respectifs, en informant votre banque par écrit. Une séparation financière claire et transparente protègera les intérêts des deux parties.
|
En résumé :
|
Avec la participation de l’Union des CTRCE/ALPC en Nouvelle Aquitaine.