Cabines de bronzage


L'Institut National de la Consommation, éditeur de 60 millions de consommateurs, se félicite de l'avis de l'ANSES du 10 octobre 2018 qui rappelle le risque avéré de cancers de la peau provoqués par les cabines de bronzage.

 

Déjà en 2015, l'INC a réalisé une étude comparative de services sur les cabines de bronzage.

 

Ces travaux publiés en février 2015 dans le mensuel de l'INC "60 millions de consommateurs" ont révélé que, pour cette grande enquête mystère terrain effectué avec 50 femmes volontaires à peau claire ou enceintes à qui les UV artificiels sont particulièrement contre-indiqués et qui se sont présentées dans 50 centres de bronzage répartis dans 5 grandes villes de France, trois quarts d'entre elles ont pu accéder aux cabines malgré le risque élevé.

 

Ainsi la plupart des professionnels n'appliquent pas les règles élémentaires de prévention et passent sous silence la dangerosité des UV artificiels.

 

Ces résultats alarmants avaient  déjà amené l'INC à  préconiser la seule solution vraiment efficace en termes de santé publique, c'est-à-dire l'interdiction des cabines de bronzage à visée esthétique, comme l'a fait l'Australie le 1er janvier 2015.

 

Cette alerte de l'INC avait reçu le soutien du syndicat des médecins dermatologistes.

 

La prévention contre les cancers de la peau est en effet un enjeu de santé publique majeur dans lequel s'engage régulièrement l'INC, par ses différents travaux, y compris par ses publications régulières sur l'efficacité des produits de protection solaire dont les normes et la réglementation relative à la performance n'est pas suffisamment encadrée.

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