Pour agir contre les violences sexuelles et sexistes dans les transports un certain nombre de mesures ont été mises en place comme le dispositif alerte 3117, ou encore un dispositif un peu moins connu : les arrêts à la demande dans les bus.

 

La "descente à la demande" est une des solutions proposées pour faire face au sentiment d’insécurité en soirée et la nuit, éprouvé par de nombreux usagers des lignes de bus.

 

Le dispositif d’arrêt à la demande permet aux usagers de descendre entre deux arrêts de bus afin de les rapprocher de leur destination. Il contribue à rassurer en évitant des trajets à pied trop longs la nuit. Le principe consiste à s’adresser au conducteur au moins un arrêt avant le lieu de descente souhaité et ce dernier décide de la faisabilité de l’arrêt au cas par cas et en estime le lieu le plus opportun, bien éclairé avec une bonne visibilité et un cheminement piéton.

 

"L’arrêt à la demande" se met progressivement en place en France, il n’est pas un droit juridique mais une pratique. Un décret paru le 19  octobre 2020 a levé les obstacles réglementaires, mais il faut obtenir une convention avec l’opérateur.

 

Effectivement, en France métropolitaine, une douzaine de transports ont expérimenté ou déployé un tel dispositif sur une ou plusieurs lignes, voire sur la totalité de leur réseau. A Paris et en petite couronne, il a été récemment généralisé à tous les bus après 22h. Si ce service est pensé d’abord pour les femmes, il profite à tous, à certaines conditions. Certaines lignes requièrent par exemple, d’être seul ou accompagné d’enfants mineurs.