Vous faites des courses. La semaine s’annonce chargée, pas beaucoup de temps pour cuisiner… Alors dans le caddie : des plats préparés, quelques biscuits pour les enfants, et un soda coloré pour se faire plaisir. Pratique, rapide, appétissant… mais si on regarde de plus près, certains de ces produits sont en réalité… très transformés. Et là, vous posez donc cette question : "Au supermarché, comment reconnaître les aliments ultratransformés ?"
Bonne question ! Parce que ces fameux AUT (pour aliments ultratransformés), fabriqués avec des procédés industriels bien loin de nos cuisines, sont partout dans notre quotidien. Ils représentent aujourd’hui près d’un tiers de nos apports caloriques, selon l’Inserm. Le problème : leur consommation régulière est associée à des risques accrus de diabète, d’obésité ou encore de dépression. Et comme il n’existe ni logo, ni mention claire sur l’emballage, il faut savoir les repérer soi-même.
Alors, comment faire ? Patricia Chairopoulos de l’INC nous explique la marche à suivre.
Pour identifier un aliment ultratransformé, direction l’étiquette ! Premier indice : si la liste des ingrédients est à rallonge, c’est que votre produit a probablement subi une importante transformation.
Ensuite, cherchez les marqueurs d’ultratransformation, ce qu’on appelle les MUT : c’est simple, ce sont des ingrédients qu’on ne possède pas dans nos cuisines. Par exemple :
Et sachez qu’un seul de ces marqueurs suffit à classer un produit comme ultratransformé.
Autre signe qui peut vous mettre la puce à l’oreille : ces produits sont souvent :
L’emballage, quant à lui, affiche souvent des promesses accrocheuses, comme "enrichis en…", "gourmand", "saveur intense", "longue conservation", etc…
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En bref, pour rester un consommateur averti :
Sur l’étiquette :
Sur l’emballage :
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