Bonjour, j’habite en HLM et je me demandais ce qui pouvait se passer si aucun travaux de rénovation énergétique n’était fait ?
Depuis le 1er janvier 2023, la consommation énergétique fait partie des critères de décence d’un logement. Les objectifs gouvernementaux d’éliminer les logements énergivores (étiquettes énergétiques E, F, et G) se rapprochent rapidement.
La consommation énergétique est mesurée par le DPE, le diagnostic de performance énergétique. 1,8 million de logements sociaux classés G, F et E doivent être rénovés d’ici 2034, sous peine d’être interdit à la location.
Les bailleurs sociaux de ces logements énergivores doivent donc engager des travaux de réhabilitation et rénovation énergétique. La mise en place de ces travaux nécessite une réunion d’informations et de concertation poussée avec les locataires et l’association représentative des locataires sur la consistance et le coût des travaux, les modalités de la réalisation des travaux et leurs incidences éventuelles sur les loyers ou charges locatives.
La contribution du locataire ne peut être demandée par le bailleur social qu’en cas de réalisation de certains travaux.
Deux options de travaux de réhabilitation et de rénovation énergétique sont possibles :
Effectivement parmi la liste suivante :
le bailleur devra entreprendre au moins deux actions pour les immeubles antérieurs à 1948. Pour les immeubles entre 1948 et 1989, cinq actions seront nécessaires.
Enfin, sachez que les locataires de logements sociaux peuvent se faire accompagner par une association durant toute la durée des travaux, y compris en cas de relogement temporaire si ces derniers empêchent d'utiliser le logement décemment.