Comment détecter la présence de radon dans votre logement ? avec le réseau des CTRC
Connaissez-vous le radon ? Il s’agit d’un gaz radioactif issu de la désintégration de l’uranium et du radium, présents naturellement dans le sol et les roches. Les zones de grands massifs granitiques sont d’avantage concernés par la présence de ce gaz, qui peut dans certains cas, s’infiltrer dans les logements et s’y accumuler. Mais quels sont les risques de l’exposition à ce gaz, et comment savoir si votre logement est concerné ? Jacques Le Letty de la MCE et Loïc Alliaumede de l'Indecosa CGT 35 nous expliquent.
Une exposition répétée, ou à des niveaux élevés de radon, pourra avoir un impact sur la santé des habitants. En effet, on estime que le radon est à l’origine d’environ 10 à 20 % des cancers du poumon.
Les experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire ont réalisé une carte indiquant la présence potentielle de radon dans chaque commune de France. Par exemple, on estime qu’en Bretagne près des 2/3 des communes sont concernées.
Ainsi, d'un quartier à un autre, ou d’une habitation à une autre, il est possible de savoir si tel ou tel logement est touché par la présence du gaz. Il peut alors être utile de faire une mesure du radon à votre domicile !
Un petit outil, appelé dosimètre, vous permettra de connaître le niveau de concentration de radon dans votre logement. Celui ci peut s’acheter auprès d’un fournisseur, dont vous trouverez l’adresse sur le site internet de votre Agence Régionale de Santé.
Sachez que parfois, les collectivités engagent des campagnes radon auprès des habitants , en lien avec des associations d’environnement ou de consommateurs.
Notez que vous pouvez agir dans votre logement par prévention ou pour réduire la présence éventuelle de radon ou d’autres polluants de l’air intérieur. En effet, une aération de 10 minutes par jour, matin et soir, été comme hiver, atténuera l’exposition aux polluants. Ce geste simple est bénéfique pour notre santé à toutes et tous !
En résumé :
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> Pour en savoir plus, consultez l'article "1er janvier 2023 : une information renforcée des acquéreurs et des locataires sur les risques naturels et technologiques".