Compléments alimentaires : peut-on se fier aux allégations nutritionnelles et de santé ? avec la CNL


Bonjour, j’aimerais savoir si on peut se fier aux allégations que l’on voit par exemple sur les compléments alimentaires ?  



"Riche en calcium", "Renforce la résistance de l’organisme"… On peut voir ce type de message, de symbole ou de publicité sur certains produits. C’est ce que l’on appelle des allégations nutritionnelles ou de santé.

 

Si vous voyez "Riche en vitamine C", il s’agit d’une allégation nutritionnelle. Elle permet d’indiquer par exemple, qu’une denrée alimentaire contient tel ou tel nutriment. Quant aux allégations de santé, elles peuvent mettre en relation le composant d’une denrée alimentaire et la santé. C’est le cas quand vous voyez par exemple "la vitamine B est nécessaire à une croissance et un développement osseux normaux des enfants". Mais, peut-on vraiment s’y fier ?

 

Il faut savoir que les allégations font l’objet d’une évaluation scientifique centralisée au niveau de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, puis d’une décision d’autorisation ou de refus qui se concrétise par la publication d’un règlement. Seules les allégations autorisées par le biais de cette procédure peuvent être utilisées par les opérateurs du secteur agro-alimentaire : c’est le principe des listes positives. Toutefois une enquête de 2020 de la DGCCRF a révélé un taux d’anomalies de 60 % sur les 75 opérateurs contrôlés.

                           

Parmi ces anomalies, on trouve des allégations de santé non autorisées comme, par exemple "L’ananas est un actif minceur naturel". On trouve aussi des allégations nutritionnelles non conformes. Mais ce n’est pas tout…

 

En effet, parmi les autres anomalies révélées par l’enquête, se trouvait l’absence de mentions obligatoires prévues par le règlement européen et par d’autres textes réglementaires. Enfin, une autre anomalie concerne la présence d’au moins une allégation thérapeutique pour la moitié des opérateurs contrôlés alors qu’elles sont interdites.

 

Si une allégation de santé peut revendiquer la diminution d'un facteur de risque ou celle d'un risque de maladie, elle ne peut pas comporter de mention thérapeutique indiquant que tel nutriment prévient une pathologie ou la guérit.

 

Tout à fait ! Si vous voyez sur un emballage ou sur une publicité des mentions telles que "Réduit la douleur arthritique" ou encore "L’huile de concombre traite les maladies psychiatriques", passez votre chemin !

 

Quoi qu’il en soit, pour éviter tout danger sur votre santé, il est important de bien se renseigner avant de prendre un complément alimentaire.

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