Enquête tarification bancaire 2022. Des hausses là aussi

Communiqué de presse de la CLCV


L'association de consommateurs CLCV (*) a réalisé une enquête sur les tarifs bancaires en vigueur au 1er février 2022.


Pour ce palmarès 2022, nous avons analysé les tarifs en vigueur au 1er février 2022 dans 127 banques de métropole et d’outre-mer. Le coût moyen de notre panier en métropole, en retenant la formule la moins chère entre la souscription des produits à l’unité ou l’offre groupée de services, est en hausse de plus de 2, 5 % sur deux de nos 3 profils de consommateurs, augmentation qui viendra s’ajouter aux autres hausses générales constatées.

 

Des hausses sur nos paniers de services S’il est quasiment stable sur notre profil "gros consommateur" de services (0,27 %), le coût moyen de notre panier en métropole est en revanche en augmentation de 2,58 % pour notre "petit consommateur" de services et de 2,70 % pour notre "consommateur moyen". Les raisons de ces hausses : augmentation des coûts des cartes, notamment celle à débit immédiat (1,3 %), des frais de tenue de compte (2,4 %), des retraits aux distributeurs du fait de l’abaissement par certains établissements du nombre de retraits déplacés gratuits. L’évolution dans certains réseaux des offres groupées de services a également eu un impact pour certaines caisses régionales.

 

Nos clients paieront leur panier plus cher, en retenant la meilleure formule, dans près de la moitié des établissements pour notre "gros consommateur", dans 65 % d’entre eux pour notre "consommateur moyen", ratio s’élevant à 70 % des banques pour notre "petit consommateur". Parmi ces établissements, on peut relever 4 des banques dites nationales puisqu’elles appliquent des tarifs identiques sur tout le territoire, la Banque Postale, la BNP Paribas, LCL et la Société Générale.

 

Ces hausses se retrouvent également sur des opérations non comprises dans nos paniers, notamment sur celles effectuées en agence dont les virements occasionnels (3,1 %) ou encore sur des opérations moins fréquentes comme sur les chèques de banque (3,2 %) ou le transfert d’un plan épargne logement (2,3 %).

 

La vigilance s’impose pour les consommateurs

Nos classements à l’échelon national et par département font apparaître de véritables écarts de facturation pour un même panier, le consommateur ayant intérêt à faire jouer la concurrence. Mais la vigilance ne doit pas s’arrêter là.

 

Au sein d’un établissement, le choix d’un package doit être réfléchi. Son contenu est-il adapté à vos besoins et y gagniez-vous financièrement ? Si nous constatons cette année une amélioration sur notre "consommateur moyen" puisque l’offre groupée est la solution la moins chère dans 63,4 % des établissements métropolitains, elle ne reste avantageuse que dans un cas sur deux pour notre « gros consommateur » et pour seulement 6 établissements pour notre "petit consommateur".

 

Autre point d’attention, les frais que nous ne regardons jamais mais qui peuvent s’avérer très élevés et, là aussi, avec des différences importantes selon les établissements. Y figurent les frais liés à des incidents de la vie comme les frais de désolidarisation d’un compte joint (jusqu’à 105 euros) ou les frais de succession (jusqu’à 510 euros pour la métropole), des frais pour lesquels nous réitérons notre demande de plafonnement.

 

> Voir les résultats détaillés par département

> Dossier de presse

 

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