
Livret A, comptes d’épargne, assurance vie, épargne logement... un grand nombre de produits peuvent être ouverts au nom des enfants dès leur naissance.
Epargner pour un enfant requiert les mêmes réflexes que pour tout placement : le choix du support dépend principalement du montant à investir, de l’horizon et du niveau de risque de placement.
Il est conseillé de prendre le moins de risque possible avec ces sommes. S’il s’agit uniquement de placer quelques dizaines d’euros donnés à Noël ou aux anniversaires, un livret A et un livret jeune (entre 12 et 25 ans), souvent mieux rémunéré (de 0,75 % à 2 % selon les établissements), sont tout indiqués.
Pour des montants plus importants ou dans le cadre d’une donation, l’ouverture d’un plan d’épargne logement (PEL), d’un contrat d’assurance vie ou d’un compte titres peut également se justifier. Enfin, ceux qui cherchent avant tout à assurer l’avenir financier de leur(s) enfant(s) en cas de coup dur, se tourneront plutôt vers un produit de prévoyance du type assurance décès, couplée avec une rente éducation par exemple.
Accessible dès 12 ans, le livret jeune, qui peut être couplé à une carte de retrait à autorisation systématique, permet à un adolescent de s’initier en toute sécurité à la gestion d’un budget.
L’épargne est gérée au nom des enfants par leurs parents, qui sont leurs représentants légaux. Sauf cas particulier, la loi accorde aux parents le droit de percevoir les revenus des placements de leurs enfants de moins de 16 ans (droit de jouissance légale). Mais l’argent épargner sur un placement ouvert au nom de l’enfant lui appartient et ne peut être utilisé par les parents.
POUR EN SAVOIR PLUS A lire, les fiches de l’AMF et de l’INC sur l’épargne "L’épargne logement", "Se constituer une épargne de précaution", "Epargner sur les livrets bancaires" et "Epargner dans une assurance vie". |
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Fiche réalisée avec l'Autorité des Marchés Financiers.